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Le cabillaud, gros poisson des mers arctiques, appartient à la famille des « gades ». C'est un sportif vorace qui peut atteindre 1,50 m de long. Il est très recherché tant pour sa chair blanche, tendre et feuilletée, que pour l'huile extraite de son foie. Très abondant sur les côtes de l'Amérique du Nord et de l'Islande, il attira de nombreux pêcheurs français : les Basques dès la fin du XVe siècle, bientôt suivis par les Bretons et les Normands. Pour supporter le transport depuis ces mers lointaines, le cabillaud était alors séché ou salé et, de ce fait, changeait de nom : séché, il devint le « stockfisch » ou « morue sèche » ; salé, c'est la « morue verte ». C'est sous ces formes et sous ces noms qu'il a traversé les siècles.
Aujourd'hui, nous sommes très loin de ces cas de figure, le cabillaud nous arrive tout frais.
Ingrédients pour 4 personnes) :
- 800 g de dos de cabillaud
- 200 g de crevettes grises décortiquées
- 4 brins de persil effeuillé et haché
- 2 c. à s. d'huile d'olive
- Sel - Poivre
Pour la sauce au vin blanc :
- 1 échalote
- 1 dl de vin blanc sec
- 1 c. à s. de fond de poisson en poudre type 'Maggi'©
- 1 dl de crème fraîche
- 40 g de beurre
- 3 c. à s. de lait
- Sel - Poivre
Pour le stoemp aux poireaux :
- 1 kg de pommes de terre farineuses
- 4 blancs de poireaux
- 1 cube de bouillon de volaille
- Sel - Poivre
Technique :
1. Préparer le stoemp : éplucher les pommes de terre, les laver puis les couper en 4, pour les grosses pommes de terre en 6 ; laver soigneusement les blancs de poireaux puis les détailler grossièrement.
2. Rassembler le tout dans une casserole, couvrir d'eau froide à hauteur et ajouter le cube de bouillon de volaille émietté ; porter à ébullition et laisser cuire, à découvert, 20 minutes jusqu'à ce que presque tout le liquide soit évaporé.
3. Couper le dos de cabillaud en 4 portions, les déposer dans un plat à four huilé ; saler et poivrer ; enfourner à 180°C (th 6) et laisser cuire 15 minutes.
4. Préparer la sauce au vin blanc : éplucher, hacher finement l'échalote ; dans un poêlon, faire revenir à feu doux avec la moitié du beurre.
5. Après 5 minutes, saupoudrer avec le fond de poisson, mélanger et ajouter le vin blanc ; faire réduire de moitié à feu moyen ; ajouter la crème, saler et poivrer laisser réduire encore un peu.
6. Les pommes de terre et les poireaux étant cuits, les égoutter si nécessaire ; hors du feu, les écraser grossièrement au presse-purée ; rectifier l'assaisonnement.
7. Retirer la sauce au vin blanc du feu ; lui ajouter le reste du beurre coupé en morceaux et le lait froid ; rectifier l'assaisonnement et donner un coup de mixeur plongeur pour la faire mousser.
8. Dresser le stoemp sur les assiettes, ajouter les morceaux de cabillaud et les crevettes grises ; napper de sauce, parsemer de persil haché et servir.
- Démaquiller le visage
Utiliser du yaourt comme démaquillant naturel peut constituer une solution étonnamment efficace. Ses propriétés douces mais nettoyantes permettent d'éliminer le maquillage tout en nourrissant la peau. Les ferments lactiques présents agissent comme des agents nettoyants naturels.
Pour transformer un yaourt en démaquillant, déposez 2 gouttes d'huile d'amande douce dans 1/3 de pot de yaourt.
- Fabriquer de la peinture à doigts
Mélangez du colorant alimentaires- à du yaourt et laissez les enfants exprimer leur créativité.
C'est aussi le moment d'installer, sous forme ludique, les bases des couleurs primaires et secondaire. Ainsi, demandez à l'enfant d'ajouter au yaourt quelques gouttes de colorant jaune et quelques gouttes de colorant rouge pour faire de la peinture orange ou du rouge et du bleu pour obtenir du violet…
- Préparer un masque facial
Source de nombreux agents humectants (lactose, acides aminés…), le yaourt capte l'humidité à la surface de la peau et régule les excès de sébum. C'est un très bon ingrédient pour resserrer les pores dilatés, déloger les points noirs et faciliter leur extraction.
Pour nettoyer la peau et resserrer les pores, appliquez une couche épaisse de yaourt nature sur le visage et laissez reposer 20 minutes avant de rincer.
Parce qu'il contient de l'acide lactique, le yaourt est un excellent exfoliant enzymatique c'est-à-dire sans grains. C'est une bonne alternative pour les peaux acnéiques ou couperosées qui doivent éviter les produits trop abrasifs.
Dans un bol, mélangez 1/2 yaourt bio au lait entier, quelques gouttes de jus de citron (l'acide citrique augmente la capacité d'exfoliation enzymatique) et 1 cuillère à café de miel (pour tempérer l'effet agressif du citron). Appliquez la pâte liquide sur votre visage, laissez poser au moins 15 minutes sans frictionner puis rincez.
- Raviver l'éclat des cheveux ternes
Riche en acide gras et vitamines, le yaourt hydrate et nourrit les cheveux pour les rendre plus doux. Grâce à l'acidité présente dans sa composition, cet ingrédient est capable de rééquilibre le pH du cuir chevelu pour traiter l'excès de sébum ainsi que les pellicules.
Par contre, si le yaourt nourrit et ravive l'éclat des cheveux, il ne nettoie pas. Il faut donc combiner le yaourt avec l'oeuf, l'oeuf contenant des tensio-actifs qui vont soulever les impuretés et permettre à la préparation de mousser.
Dans un bol, mélangez 2 grandes cuillères à soupe de yaourt bio au lait entier avec un oeuf battu en omelette et, si vous le souhaitez, des huiles essentielles. Appliquez en massant sur cheveux humides et laissez poser 20 minutes avant de rincer.
- Soulager un coup de soleil
Appliquez du yaourt nature frais afin d'hydrater la peau. Le froid, quant à lui, apaise la sensation de brûlure. Rincez à l'eau froide.
Le tiramisu de l'italien « Tirami sù », littéralement « remonte-moi » dans le sens de « remonte-moi le moral », « redonne-moi des forces » est un dessert traditionnel de la cuisine italienne. Il est un subtil mariage d'oeufs, de sucre, de mascarpone et d'alcool chevauchant en couches successives de biscuits imbibés de café froid, le tout surmonté de cacao en poudre.
Si cette douceur italienne est célèbre mondialement, elle n'aurait cependant pas plus de 50 ans ! La première mention référencée du tiramisu est apparue en 1981 dans le numéro d'une revue trimestrielle de vins et de gastronomie de Vénitie. Un des articles explique que la recette a été créée par Roberto Linguanotto, chef pâtissier du restaurant Alle Beccherie de Trévise, vers la fin des années 1960. C'est en préparant de la glace, que le chef aurait laissé tomber du mascarpone dans une jatte contenant un mélange d'oeufs et de sucre. Séduit par ce mélange, il l'aurait ensuite présenté à Alba l'épouse d'Ado Campeol, propriétaire du restaurant, qui l'aurait alors perfectionné en y ajoutant des biscuits à la cuillère, du café et du cacao.
Et pourtant, certains préfèrent privilégier les inévitablement légendes qui naissent autour d'un produit phare. Et le tiramisu n'échappa pas à la règle.
Ainsi, au XVe siècle, en pleine Renaissance, les Vénitiennes en auraient consommé pour satisfaire leurs amants sur le plan sexuel, le tiramisu ayant des vertus aphrodisiaques !
Moins poétique, plus historique sans toutefois être authentique, son invention remonterait à la fin du XVIe siècle. Lors d'un voyage à Sienne, le Duc de Toscane Cosme III de Médicis aurait fait du tiramisu son dessert préféré. Il aurait rapporté la recette à la cour de Florence qui se serait répandue à Venise et à Trévise, là où on aurait eu l'idée d'incorporer du mascarpone.
L'apport de boudoirs à la recette daterait de XVIIIe siècle affirment d'autres gastronomes alors qu'en Emilie-Romagne on revendiquait une version à base de crème et d'éclats de chocolat mais sans boudoir. Mais là, on serait plutôt sur la recette de la zuppa inglese.
Quoiqu'il en soit, le tiramisu se décline aujourd'hui sous toutes les formes et avec bons nombres d'ingrédients des plus divers.
Direction la Belgique mais aussi le nord de la France et la Picardie avec cette tarte salée et dont la recette est très certainement d'origine médiévale. En 1385, la Flandre passe sous la dénomination des ducs de Bourgogne et les deux régions connaissent, sous un même gouvernement, une même prospérité. Peut-être faut-il voir dans cette raison historique cette qualification « flamande » pour un plat à la base réputé bourguignon. Alors qu'autrefois la flamiche ou flamique désignait une sorte de galette de pain arrosée de beurre fondu, aujourd'hui elle consiste en une tarte salée garnie différemment selon les régions.
Quant à la légende, elle affirme que la flamiche est née d'un accident providentiel d'une fermière de Romedenne (Belgique). Se rendant à Dinant avec les produits de sa ferme pour les vendre au marché, elle fit une chute et dans son panier se mélangèrent le beurre, les oeufs et le fromage. Un boulanger venu à son secours fit une tarte, y déposa le mélange et mit le tout au four. La flamiche était née !
La tarte flambée, ou flammekueche en alsacien est une recette traditionnelle de la cuisine alsacienne dont l'invention est attribuée aux paysans du Kochersberg, dans le nord de l'Alsace. Elle est composée d'une fine abaisse de pâte à pain recouverte de crème épaisse ou de fromage blanc, d'oignons et de lardons, traditionnellement cuite au four à bois très chaud, au milieu des flammes par opposition à la cuisson du pain. Elle peut également se décliner en multiples variantes.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1 boule de pâte à pizza au levain
- 500 g de pommes de terre farineuses type 'Bintjes'
- 1 oignon
- 2 c. à s. d'huile d'olive
- 1 c. à c. rase de fleur de sel
- Poivre
- 100 g de speck en tranches coupé en allumettes
- 10 g d'origan frais finement haché
- 1 feuille de laurier
Pour la Béchamel :
- 40 g de beurre
- 40 g de farine
- 4 dl de lait chaud
- 1 pincée de noix de muscade
- Sel - Poivre
Technique :
1. Préparer la sauce béchamel : faire fondre le beurre puis ajouter la farine et mélanger à la spatule jusqu'à obtenir un mélange homogène dit 'roux' ; laisser cuire quelques minutes tout en continuer à mélanger jusqu'à ce que le roux prenne une coloration blonde.
2. Hors du feu, ajouter au roux et par filets le lait préalablement chauffé tout en battant de façon à obtenir une sauce liée sans grumeaux ; assaisonner de noix de muscade, de sel et de poivre.
3. Remettre la sauce béchamel sur le feu et laisser épaissir sans arrêter de fouetter ; retirer et réserver.
4. Préparer la garniture : éplucher les pommes de terre, puis les couper en tranches ultrafines, éventuellement à l'aide d'une mandoline.
5. Eplucher, couper l'oignon en 2 puis trancher chaque moitié d'oignon en très fines tranches.
6. Mélanger le tout avec l'huile d'olive ; assaisonner de fleur de sel et de poivre ; réserver.
7. Sur un plan de travail fariné, étaler finement la pâte ; la glisser sur une plaque de four chemisée d'un papier de cuisson ou sur un tapis de cuisson ; précuire au four à 200°C (th 6) 10 minutes.
8. Enduire le fond de pizza précuit de sauce béchamel, garnir du mélange pommes de terre et oignon ; ajouter des allumettes de speck ; parsemer d'origan frais finement haché et ajouter la feuille de laurier.
9. Glisser la flammekueche dans le four à 200°C (th 6) et faire cuire durant 15 minutes.
Pourquoi cette « queue de coq » a-t-elle désigné chez nos amis anglo-saxons, un mélange de boissons dans la composition duquel entrent un ou plusieurs alcools ? Mystère.
Ingrédients (pour X Flûtes) :
- 1 cl de sirop de cannelle
- 1 cl de sirop de citronnelle
- 1 cl de jus de citron vert frais
- Champagne brut
Technique :
1. Refroidir les flûtes à champagne en y faisant rouler quelques glaçons.
2. Y verser les 2 sirops et le jus de citron vert ; ajouter le champagne glacé.
3. Servir aussitôt.
BELLE ANNÉE À TOUS
C'est un mollusque et, ce terme dans le langage courant, évoque un être flasque et stagnant. Or la coquille Saint-Jacques est un modèle réduit de « jet » et se propulse comme un véritable réacteur : ses valves s'ouvrent et se referment, projetant chaque fois et avec violence une gerbe d'eau, permettant ainsi à l'animal de parcourir le fond des mers où il vit à quelques 40 mètres de profondeur.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 12 noix de St-Jacques
- 2 pincées de piment d'Espelette ou du poivre de Cayenne
- 2 c. à s. d'huile d'olive
- Sel - Poivre blanc
Pour la crème de chou-fleur truffée :
- 1 chou-fleur
- 1 oignon
- 1 grosse pomme de terre voire 2 petites
- 50 cl de bouillon de légumes ou de poule (à partir d'un cube)
- 25 cl de crème fraîche
- 1 à 2 c. à c. d'huile de truffe au goût
- 25 g de beurre
- Sel - Poivre blanc
Pour la déco :
- 3 à 4 petit bouquets de chou-fleur réservés
- Quelques boutons de chou romanesco ou de brocoli (facultatif)
- Poudre de curry ou de curcuma
- 3,75 dl de vin rouge corsé
- 1 dl de vinaigre 'Melflor'* ou de vinaigre de cidre
- 2 à 3 c. à s. d'huile d'olive
- Sel - Poivre blanc
Technique :
1. Préparer la crème de chou-fleur trufée :
- Détailler le chou-fleur en bouquets (attention à réserver 2 à 3 petits bouquets pour la déco) et laver ; éplucher, hacher l'oignon ; laver, éplucher, détailler la pomme de terre en gros morceaux.
- Dans une casserole faire fondre le beurre ; ajouter l'oignon haché, faire revenir (sans coloration) durant 5 minutes ; ajouter les bouquets de chou-fleur et les morceaux de pomme de terre, mouiller avec le bouillon, saler (peu) et poivrer ; couvrir et laisser cuire 30 minutes.
- Mixer finement le potage ; ajouter la crème fraîche et l'huile de truffe, mixer une nouvelle fois ; goûter et rectifier l'assaisonnement si nécessaire ; réserver.
2. Préparer la garniture :
- Avec les bouquets de chou-fleur réservés, découper des petites sommités.
- Assaisonner une moitié des sommités de chou-fleur avec du curry ou du curcuma ; les plonger dans de l'eau bouillante et cuire 3 minutes, égoutter ; les passer ensuite, sans coloration, 2 minutes dans 1 cuillère à soupe d'huile d'olive ; réserver.
- Procéder de la même façon avec la seconde moitié de sommités de chou-fleur, cette fois l'eau de cuisson étant remplacée par une demi-bouteille de vin rouge corsé et 1 dl de vinaigre de cidre.
- Pour rajouter éventuellement une couleur supplémentaire au jaune et au rouge, utiliser en plus quelques sommités de chou romanesco ou de brocoli ; réserver.
3. Réchauffer la crème de chou-fleur truffée réservée.
4. Cuire les noix de Saint-Jacques :
- Assaisonner les noix de Saint-Jacques de sel et de poivre blanc, de piment d'Espelette ou de poivre de Cayenne.
- Les poêler dans l'huile d'olive, plutôt sur feu vif, 1 minute de chaque côté ; arroser en cours de cuisson : le but est de les garder bien nacrées à l'intérieur et dorées à l'extérieur.
5. Dresser :
- Dans une assiette creuse chaude, poser 3 noix de Saint-Jacques au centre ; agrémenter harmonieusement avec les choux colorés.
- Déposer les assiettes devant les convives puis verser la crème de chou-fleur à l'huile de truffe dans chaque assiette.
*vinaigre Melflor : Il s'agit d'un mélange unique de vinaigre d'alcool de betterave, de miel et d'infusion de plantes. Ce vinaigre ajoute une touche gustative aigre-doux.
Suggestion : Pour rendre cette recette encore plus festive, rien de vous empêche d'agrément ce plat de lamelles de truffes glissées dans les entailles de une ou plusieurs noix de Saint-Jacques.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 5 tomates
- 2 c. à c. de câpres
- Le jus de 1/2 citron
- 5 brins de basilic pistou*
- 1 échalote
- 1 gousse d'ail
- 2 dl d'huile d'olive extra vierge
- Sel marin - Poivre du moulin
Technique :
1. Faire revenir dans l'huile d'olive et sur feu doux l'échalote finement hachée durant 5 minutes ; ajouter l'ail pressée.
2. Epépiner soigneusement les tomates et couper la chair en petits dés ; les ajouter à l'échalote et à l'ail, saler et poivrer, mélanger durant 1 minute ; retirer.
3. Ajouter les câpres, le jus de citron et le basilic ciselé ; goûter, rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
4. Servir tiède ou froid.
*basilic pistou : Le basilic pistou est une variété de basilic vert typiquement associée à la cuisine provençale du sud de la France. Cette plante aromatique est reconnue pour ses petites feuilles vertes, tendres et ovales, qui dégagent un parfum intense.
Avec quoi la servir : Adopter cette sauce tout en fraicheur pour accompagner les crustacés et le homard.
C'est un asiatique. Il est né au Japon, en Chine, en Birmanie. On l'avait remarqué dès l'Antiquité aux lisières de l'Europe et de l'Asie, non loin d'une rivière de Colchide, et cette rivière s'appelait la Phase. L'oiseau magnifique fut donc appelé « phasianus » De là vient le nom de « faisan ».
Le faisan est commun en Europe, et vous le connaissez sûrement, ainsi que le décrit Robert Burnand : « Avec tous les attributs de la souveraineté : un manteau de pourpre, un collier d'or, une aigrette, une traîne et des éperons ».
Oui, le faisan a la dignité et l'éclat d'un roi. Pourtant si l'on considère l'intérêt gastronomique, il se trouve que c'est la poule faisane qui obtient les suffrages car, malgré son plumage terne et sa queue courte, sans apparat, sa chair est plus savoureuse.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 4 filets de faisan
- 2 brins de thym effeuillés
- 4 à 6 pommes type 'Gala'
- 2 c. à s. de sucre fin
- 1 bâton de cannelle
- 1 gousse de vanille
- 3 c. à s. de cognac
- 100 g de raisins blancs secs
- 2,5 dl de fond de veau
- 100 g de beurre
- Sel - Poivre
- Quelques cerneaux de noix
- 4 brins de cerfeuil
Technique :
1. Peler les pommes, les tailler en petits dés ; dans une grande poêle antiadhésive et 40 g de beurre chaud, les faire revenir sur feu moyen durant 5 minutes : bien secouer la poêle en cours de cuisson pour retourner autant que possible les dés de pommes.
2. Saupoudrer les pommes de sucre, ajouter le bâton de cannelle et la gousse de vanille coupée en 2 ; faire dorer les dés de pommes sur feu vif en les retournant régulièrement : les dés pommes doivent être tendres à coeur mais non défaits.
3. Arroser de cognac et ajouter les raisins, poursuivre la cuisson encore 2 minutes sur feu modéré ; tenir chaud.
4. Poêler rapidement les filets de faisan, sur les 2 faces, dans 30 g de beurre chaud (quant au beurre restant, le conserver au frigo) ; saler, poivrer et saupoudrer de thym.
5. Déposer les filets de faisan dans un plat à gratin légèrement graissé ; terminer la cuisson dans un four préchauffé à 180°C (th 6) pendant 10 minutes ; retourner les filets de faisan à mi-cuisson.
6. Déglacer la poêle avec le fond de veau puis laisser réduire de moitié sur feu vif.
7. Hors du feu, incorporer à la sauce déglacée progressivement et au fouet le beurre restant froid coupé en dés ; goûter et rectifier l'assaisonnement.
8. Servir les filets de faisan dressés sur les pommes ; décorer de quelques cerneaux de noix et de quelques feuilles de cerfeuil ; présenter la sauce à part.
9. Accompagner d'une salade de chicons aux noix et de pommes de terre en chemise rôties au four.
Petite soeur de la langouste et de la langoustine, la crevette appartient à la noble famille des crustacés. Mais si le gros bouquet garde encore un peu d'élégance aristocratique, l'humble crevette fait figure de parent pauvre. Mais ne vous y trompez pas ! Elle a bien des mérites et, sous sa carapace, la crevette grise cache un corps tout en finesse, tout en saveur. Qui donc, en son enfance, n'a pas été à la pêche à la crevette ? Qui n'a poussé le filet à longue manche, pour le relever, tout excité du butin ramassé ?
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 600 g de crevettes roses décortiquées
- 1 oignon blanc
- 2 gousses d'ail
- 1 citron vert
- 1 c. à s. bombée de curry en poudre
- 1 petit piment rouge
- 10 cl de coulis de tomates
- 20 cl de crème de coco
- 1 feuille de laurier
- 3 c. à s. d'huile d'olive
- Sel - Poivre
- Quelque feuilles de coriandre
Technique :
1. Peler, hacher fin l'oignon et l'ail ; laver soigneusement le citron vert puis prélever le zeste et le râper, presser la chair pour en recueillir le maximum de jus ; hacher très finement le piment rouge.
2. Dans une grande poêle antiadhésive, faire chauffer l'huile ; y faire revenir l'oignon durant 3 minutes ; ajouter l'ail et le curry et laisser développer les parfums, sur feu moyen, durant 5 minutes.
3. Ajouter les crevettes roses et le piment, laisser dorer puis verser le coulis de tomates et la crème de coco ; saler et poivrer, ajouter la feuille de laurier, laisser cuire 8 minutes sur feu moyen ; allonger avec un peu d'eau si la sauce à tendance à épaissir de trop.
4. Répartir les crevettes et la sauce dans des assiettes préalablement chauffées, parsemer de quelques feuilles de coriandre ; servir aussitôt.
Suggestion : Pour les adeptes de la cuisine pimentée, ajoutez 1 cuillère à café de piment en poudre en même temps que le curry.
En 1606, le dictionnaire Jean Nicot définit le canard comme étant : « Une espèce d'oye bas en jambe, de bec plat, aimant les eaues, ainsi appelé par onomatopée du cry qu'il fait, Anas ».
A la chasse ou à la ferme...
Le canard sauvage est très apprécié des gourmets. Sa chair exquise se consomme fraîche rôtie à la broche ou au four. Quant au canard issu de l'élevage, il se consomme toute l'année. Pour un repas festif entre amis, un déjeuner en famille, un dîner en amoureux ou encore un simple dîner au cours de la semaine, le canard saura toujours vous surprendre !
La noblesse de cette volaille nous donne des spécialités succulentes avec les magrets de canard simplement grillés au barbecue. Découpés en fines lamelles et parfois fumés, les magrets sont un véritable régal dans une salade complète composée de laitue, d'oeufs mollets et de noix. Les confits de canard cuits dans de la graisse se dégustent dans le cassoulet ou avec des pommes de terre sautées. Et puis, une autre spécialité, le foie gras de canard est réputé pour sa délicatesse autant que pour sa tenue à la cuisson. Ce foie gras s'utilise volontiers en cuisine, plus fondant et onctueux sous l'effet de la chaleur que son homologue, l'oie.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 4 cuisses de canard
- 8 mandarines
- 40 g de sucre de canne en poudre
- 1 c. à c. de mélange 'Chinese 5 Spice'*
- 1 c. à c. de cardamome en poudre
- 1/2 c. à c. de piment rouge en poudre
- 2 dl de fond de veau
- Sel
Technique :
1. Prélever le zeste de 1 mandarine ; presser le jus de 4 autres mandarines.
2. Verser le zeste et le jus et des mandarines dans une casserole ; ajouter le sucre de canne, les épices chinoise, la cardamome et le piment en poudre, amener à ébullition ; poursuivre la cuisson à feu doux jusqu'à ce que le sucre soit dissout.
3. Saler les cuisses de canard, les déposer dans une grande cocotte en veillant à ce qu'elles ne soient pas superposées ; verser la sauce par-dessus, couvrir et enfourner à 160°C (th 5) pour1 heure ; retirer le couvercle et poursuivre la cuisson 30 minutes en arrosant fréquemment les cuisses et en les retournant : la peau doit être dorée et rôtie.
4. 15 minutes avant la fin de cuisson des cuisses de canard, découper les mandarines restantes en 2.
5. Dans une grande poêle antiadhésive, verser 2 louches de sauce de cuisson des cuisses de canard ; y déposer les demi-mandarines côté chair, cuire sur feu moyen pendant 10 minutes ; retourner les mandarines et poursuivre la cuisson côté peau encore 5 minutes.
6. Servir les cuisses de canard avec les mandarines ; les accompagner de pommes duchesse ou d'un gratin dauphinois.
*Ce mélange, appelé aussi "les Cinq Parfums chinois", rassemble dans un subtil équilibre cinq épices : fenouil, badiane, cannelle, clou de girofle et poivre Sichuan, comme un écho aux cinq goûts (sucré, salé, amer, acide, piquant) et aux cinq éléments naturels.