BigrementBon - Des recettes de cuisine sans pépin
« Savoir cuisiner, c'est aimer cuisiner ». Mais paradoxalement, je voudrais dire que ce site ne prétend pas être un site de recettes.
Ainsi, il me semble logique et – nécessaire – que vous, qui vous essayez à une nouvelle recette, vous ne la réussissiez pas parfaitement. Cependant cette recette vous allez l'améliorer, dans le sens propre de son goût, à chaque nouvelle occasion.
Il faut dire aussi qu'il a trop de recettes... Un filet de sole à la crème « Chose » devient le filet de sole « Machin » si vous ajoutez une pincée de safran, et le filet de sole « Truc » si vous retranchez un milligramme de noix de muscade. Qu'importe cela. L'utile est que vous sachiez cuisiner le « filet de sole à la crème ».
Mieux qu'un site de recettes, ce que j'ai cherché à présenter ici c'est un guide. C'est un aide-mémoire. Au milieu d'anecdotes qui vous feront sourire et de conseils pratiques qui peuvent vous être utiles, les recettes que vous y trouverez doivent être le départ sur lequel vous broderez selon votre temps, votre humeur, vos moyens et bien entendu votre imagination.
« Tiens, c'est vrai, je n'avais pas songé que l'on pouvait accommoder le filet de sole avec une purée d'oseille ».
Actuellement le site tourne autour de 10 axes :
- BigrementBon en ABC, l'axe principal avec ses recettes classées par ordre alphabétique.
- BigrementSaucé, recettes axées sur les sauces qu'elles soient salées ou sucrées.
- BigrementMalin, recueil de petits trucs qui font la réussite d'une recette.
- BigrementBéBé, recettes étudiées en fonction de l'âge : de 4 mois à 3 ans.
- BigrementMinceur, recettes reprenant la valeur calorique qu'elles engendrent.
- BigrementP'titChef, recettes adaptées aux enfants et à réaliser avec vos apprentis cuistots.
- BigrementSavoir, articles basés sur le quotidien culinaire au sens large du terme.
- BigrementOnDit : On dit que... Quelle est la part de vérité dans ces idées toutes faites sur le pouvoir des aliments ?
- BigrementRenversant : Ingrédients ordinaires, usages extraordinaires.
- BigrementAncien, recettes tirées du Moyen Age qui allient originalité... et santé.
- BigrementATable : Un aliment, une histoire.
Ce site est interactif. En effet, sous chaque article quelque que soit l'axe consulté, une Réaction est possible. Et aussi, une de vos recettes que vous aimeriez voir apparaître sur BigrementBon, pas de problème, cliquez sur Postez une recette.
Soyez « culinairement » curieux.
La dernière recette
C'est le petit de la vache, aussi longtemps qu'il n'est pas sevré. Quand il a 3 mois environ, et que le lait a été sa seule nourriture, le veau offre alors une viande blanche avec des reflets moirés très savoureuse.
Pour les veaux femelles, on parle ensuite de « génisse » jusqu'au premier vêlage (24 à 30 mois), puis de « vache ». Les veaux mâles non castrés deviennent des « taurillons » puis des « taureaux » ; castrés, ils deviennent des « bouvillons » puis des « boeufs ».
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 400 g d'escalope de veau [10] coupée en 4 fines tranches
- 1 boule de mozzarella
- 4 tranches de jambon cru
- 2 oeufs
- 4 c. à s. de chapelure
- 3 c. à s. de parmesan râpé
- Herbes de Provences séchées au goût
- 3 c. à s. d'huile d'olive
- Sel - Poivre
Pour les épinards :
- 1 kg 200 d'épinards
- 2 gousses d'ail
- 2 c. à s. d'huile d'olive
- Sel - Poivre
- 50 g de parmesan en copeaux
Technique :
1. Etaler la viande, la saler et la poivrer ; déposer sur chaque tranche de viande une tranche de mozzarella et une tranche de jambon cru ; replier la viande en 2.
2. Dans une assiette creuse, battre les oeufs à la fourchette ; dans une seconde assiette creuse, mélanger la chapelure, le parmesan et les herbes de Provence.
3. Passer chaque tranche de veau garnie dans l'oeuf battu et ensuite dans la chapelure.
4. Faire chauffer l'huile dans une poêle antiadhésive ; dorer la viande 3 minutes de chaque coté : attention à surveiller la cuisson, la chapelure ayant tendance à brûler rapidement.
5. Servir chaud sur un lit d'épinards frais >>> Dans un wok, faire revenir 2 gousses d'ail entières dans un fond d'huile ; y jeter les épinards lavés et faire cuire 3 minutes sur feu vif ; les épinards doivent à peine fondre ; saler (peu) et poivrer ; ajouter du parmesan râpé.
Le dernier article
Le tajine. Un éloge de la lenteur
Un art de laisser exhaler sucs et fumets, et confire pendant des heures viandes ou poissons dans de vieux pots. Le mot berbère « tajine », dérivé comme le « tian » provençal, du grec « têganon » qui signifie « plat en terre », renvoie autant aux recettes berbères qu'à l'ustensile de cuisson, une sorte d'assiette creuse en argile, surmontée d'un couvercle conique.
Ce plat de cuisson traditionnel serait originaire de la ville de Tafarout dans l'Anti-Atlas marocain, l'une des trois chaînes de montagnes situées dans l'Ouest marocain qui composent le massif de l'Atlas. Si ce contenant est local, d'aucuns lieraient l'origine du mets au califat abbasside en Irak, sous la dynastie sunnite des Abbassides qui, au départ de Bagdad, dirigea le monde musulman de 750 à 1258.
D'une simplicité sans pareil, Il suffit de placer dans le tajine les ingrédients de son choix – viande, volaille ou poisson avec des légumes et/ou des fruits, des épices diverses ainsi que de l'huile d'olive –, de poser celui-ci directement sur la braise ou sur un « kanoun » (brasero typique), et enfin de s'armer de patience. Lentement. Pas besoin d’eau, de matière grasse ou autre artifice : les vapeurs dégagées par la cuisson à feu doux montent le long du cône en terre cuite, puis retombent au fond du plat, humectant les aliments pour un rendu fondant et savoureux.
Ce plat est l'emblème de l'hospitalité marocaine. Quelle que soit la recette, le rituel lui, ne change pas : on retire le plat du feu pour le disposer sur une table basse, et les convives piochent dedans à la main, avec du pain. Tel est peut-être le plus beau sortilège du tajine : sa convivialité.