Texte à méditer :   Qu'un potage soit immangeable, cela ne tient parfois qu'à un cheveu.   Jules Romain
Texte à méditer :   Lorsque la marmite bout, l'amitié fleurit.   A. B. Cheales
Texte à méditer :   Je suis gourmet. VOUS êtes gourmands. Il est obèse.   Graig Brown
Texte à méditer :   La bonne chair et le bon vin réjouissent le coeur du gastronome.   Antoine Carême
Texte à méditer :   L'ail est à la santé ce que le parfum est à la rose.   Proverbe provençal
Texte à méditer :   Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généraux et un coeur large.   Paul Gaugin
Texte à méditer :   Un repas est insipide, s'il n'est assaisonné d'un brin de folie.   Erasme
Texte à méditer :   L'homme pauvre fait sa cuisine avec de l'eau.   Proverbe magyar
Texte à méditer :   Le vin est un lubrifiant social.   Jean Clavel
Texte à méditer :   Les rires éclatent mieux lorsque la nourriture est bonne.   Proberbe irlandais
Texte à méditer :   L'amour et la faim sont les deux moteurs existentiels de tout homme censé.   John Van A
Texte à méditer :   Tous les champignons sont comestibles, certains une fois seulement.   Coluche
Texte à méditer :   Une truite dans la marmite vaut mieux que deux saumons dans la rivière.   Proverbe irlandais
Texte à méditer :   L'appétit vient en mangeant.   Mielot
Texte à méditer :   La vraie cuisine est une forme d'art. Un cadeau à partager.   Oprah Winfrey
Texte à méditer :   Sans la participation de l'odorat, il n'y a point de dégustation complète.   Brillat-Savarin
Texte à méditer :   Bonum Vinum laeteficat cor hominis (Le bon vin réjouit le coeur de l'homme).   Psaume 104,15
Texte à méditer :   Neuf personnes sur dix aiment le chocolat, la dixième ment.   John Tellius
Texte à méditer :   Une bonne cuisinière est une sorcière qui dispense le bonheur.   Elsa Schiapparelli
Texte à méditer :   D'où que viennent mes hôtes, c'est ma cuisine qu'ils semblent préférer.   Dicton de Pensylvanie
Texte à méditer :   On ne vieillit point à table.   Quitard
Texte à méditer :   Greffez des plants de rosiers sur des plants de vigne, ça fera du vin rosé naturel.   Pierre Dac
Texte à méditer :   Manger est un besoin, savoir manger est un art.   La Rochefoucauld
Texte à méditer :   Le présomptueux devient raisin sec avant d'avoir été raisin mûr.   Proverbe berbère
Texte à méditer :   Qui regarde l'orange amère a l'eau à la bouche, qui la goûte, fait la grimace.   Proverbe turc
Texte à méditer :   Il faut mettre de l'eau dans son vin pour qu'il n'y ait pas d'eau dans le gaz !   Christelle Heurtault
Texte à méditer :   Si le boeuf est beau, c'est que le pré est gras.   Proverbe antillais
Texte à méditer :   Quand le vin est tiré, il faut le boire.   Marcel Pagnol
Texte à méditer :   Faute de grives, on mange du merle.   Proverbe français
Texte à méditer :   La faim chasse le loup du bois.   Proverbe français
Texte à méditer :   Donner un oeuf pour avoir un boeuf.   Proverbe français
Texte à méditer :   A bon vin ne faut point d'enseigne.   Proverbe français
Texte à méditer :   Il est bien tard d'épargner sur le tonneau quand le vin est à la lie.   Hésiode
Texte à méditer :   On donne des noix à manger à quelqu'un qui n'a pas de dents.   Proverbe populaire
Texte à méditer :   On ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs.   Proverbe français
Texte à méditer :   Si vous voulez savoir le goût d'une pomme, il faut y croquer.   Proverbe chinois
Texte à méditer :   Il ne faut pas mettre du vinaigre dans ses écrits, il faut y mettre du sel.   Montesquieu
Texte à méditer :   Vous oubliez que les fruits sont à tous et que la terre n'est à personne.   Jean-Jacques Rousseau
Texte à méditer :   La gourmandise commence quand on n'a plus faim.   Alphonse Daudet
Texte à méditer :   Plus il y a de marches, meilleure est la cave.   Dicton bourguignon
Texte à méditer :   La cuisine, c'est quand les choses ont le goût de ce qu'elles sont.   Curnonsky
Texte à méditer :   Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.   Alfred de Musset
Texte à méditer :   Les noix ont fort bon goût mais il faut les ouvrir...   Florian
Texte à méditer :   L'appétit vient en mangeant, la soif s'en va en buvant.   François Rabelais
Texte à méditer :   Le poireau, c'est l'asperge du pauvre.   Anatole France
Texte à méditer :   Tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir.   Raymond Rodiguet
Texte à méditer :   Un repas sans fromage est une belle à qui il manque un œil !   Brillat-Savarin
Texte à méditer :   L'homme est de glace aux trésors qu'il possède; il est de feu pour tout ce qu'il n'a pas.   Abbé Aubert
Texte à méditer :   L'alcool change un homme. Mais son effet est éphémère comme celui de la volupté.   Roger Lemein
Texte à méditer :   L'amour vit d'inanition et meurt de nourriture.   Alfred de Musset
Texte à méditer :   Trop de colle ne colle plus, trop de sucre n'adoucit plus.   Proverbe chinois
Texte à méditer :   La ponctuation c'est le sel de la phrase.   Jean-Baptiste Rousseau
Texte à méditer :   Miel à la bouche, dard à la queue.   Proverbe malais
Texte à méditer :   Parler ne fait cuire le riz.   Proverbe Chinois
Texte à méditer :   La science qui nourrit l'âme, vaut le pain qui nourrit le corps.   Pierre Lachambeaudie
Texte à méditer :   L'expérience ne s'achète pas. Elle est le fruit du temps et de la bêtise.   Andrée Hallée
Texte à méditer :   La vérité de la vie est une graine de piment.   Jean-Marie Adiaffi
Texte à méditer :   Le sel de l'existence est essentiellement dans le poivre qu'on y met.   Alphonse Allais
Texte à méditer :   Le fromage est le supplément d'un bon repas et le complément d'un mauvais.   Eugène Briffault
Texte à méditer :   Une période d'échec est un moment rêvé pour semer.   Paramahansa Yogananda
Texte à méditer :   Mieux vaut être la paille de blé que la graine de mauvaise herbe.   Proverbe français
Texte à méditer :   La gourmandise est l'apanage exclusif de l'homme.   Brillat-Savarin
Texte à méditer :   Il n'y a si laide marmite qu'elle ne trouve son couvercle.   Miguel de Cervantès
Texte à méditer :   L'impatience est le vinaigre des supplices.   Beaumarchais
Texte à méditer :   De tous les arts, l'art culinaire est celui qui nourrit le mieux son homme.   Pierre Dac
Texte à méditer :   Tout a une fin sauf le saucisson qui en a deux.   Citation danoise
Texte à méditer :   Qui ne pétrit, bon pain ne mange.   Jean Antoine de Baïf
Texte à méditer :   La gastronomie est l'art d'utiliser la nourriture pour créer le bonheur.   Théodore Zeldin
Texte à méditer :   Dieu n'a fait que l'eau, mais l'homme a fait le vin.   Victor Hugo
Texte à méditer :   Qui a bu ! boira chicorée Pacha.   Publicité gratuite
Texte à méditer :   Du pain, du vin et du boursin.   Publicité gratuite
Texte à méditer :   Des recettes sans un seul pépin.   BigrementBon.com
Texte à méditer :   Le potage est au dîner ce qu'est le portique à un édifice.   Grimod de la Revnière
Texte à méditer :   Le potage réussi est un signe de bonne éducation.   Grimod de la Revnière
Texte à méditer :   Celui qui est sot à table est sot partout.   Proverbe Gascon
Texte à méditer :   Quand on a mangé beaucoup d'ail il vaut mieux ne plus parler qu'à la troisième personne.   Curnonsky
Texte à méditer :   Le poisson naît dans l'eau mais il doit mourir dans l'huile.   Proverbe provençal
Texte à méditer :   Pour bien cuisiner il faut de bons ingrédients, un palais, du coeur et des amis.   Pierre Perret
Texte à méditer :   Tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir.   Raymond Rodiguet
Texte à méditer :   Le goût est un mystère qui trouve indéniablement sa meilleure expression dans le vin.   Jim Harrison
Texte à méditer :   Lire c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas.   Victor Hugo
Texte à méditer :   Quand la poule a des oeufs, ne la mettez pas dans la marmite.   Proverbe antillais
Texte à méditer :  Deux crabes mâles ne vivent pas dans le même trou.  Proverbe antillais
Texte à méditer :   Qui regarde l'orange amère a l'eau à la bouche, qui la goûte fait la grimace.   Proverbe turque
Texte à méditer :   Le vin est un professeur de goût, il est le libérateur de l'esprit et l'illuminateur de l'intelligence.   Paul Claudel
Texte à méditer :   De toutes les passions, la seule vraiment respectable me paraît être la gourmandise.   Guy de Monpassant
Texte à méditer :   Pour connaître l'origine et la qualité d'un vin, il n'est pas nécessaire de boire le tonneau entier.   Oscar Wilde
Texte à méditer :   Nos repas sont charmants encore que modestes, grâce à ton art d'accommoder les restes.   Paul Verlaine
Texte à méditer :   Neuf personnes sur dix aiment le chocolat, la dixième ment.   John Tellius
Texte à méditer :   Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement. Ce qu'on mange avec goût se digère aisément.   Georges Courteline
Texte à méditer :   Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.   Georges Courteline
Texte à méditer :   La cuisine, c'est comme l'amour, on y pénètre avec abandon ou pas du tout.   Hariet Van Horne
Texte à méditer :   Impossible de bien réfléchir, de bien aimer, de bien dormir, si on n'a pas mangé.   Virginia Woolf
Texte à méditer :   D'où que viennent mes hôtes, c'est ma cuisine qu'ils semblent préférer.   Dicton de Pensylvanie
Texte à méditer :   La cuisine c'est un art qui, pour ne pas s'abâtardir, a besoin de fantaisie, d'un petit grain de folie.   Yves Courrière
Texte à méditer :   Le gourmet est l'indispensable et trop rare collaborateur du cuisinier.   Béatrice Dussane
Texte à méditer :   Le fromage est le complément d'un bon dîner, mais c'est aussi le supplément d'un mauvais repas.   Jan Mara
Texte à méditer :   Tout a meilleur goût en plein air.   Claudia Roden
Texte à méditer :   La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale.   Françoise Sagan
Texte à méditer :   A la fin d'un bon repas, la pâtisserie est comme le bouquet d'un beau feu d'artifice.   Talleyrand
Texte à méditer :   Un verre de vin vaut un habit de velours.   Proverbe français
Texte à méditer :   Bonne chair rend le coeur joyeux.   Proverbe français
Texte à méditer :   Je boirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin.   Jean Gabin
Texte à méditer :   Entre la crise et la catastrophe, autant boire un verre de champagne.   Paul Claudel
Texte à méditer :   L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressé.   Georges Courteline
Texte à méditer :   En voyage, je regarde la carte des vins pour éviter les bouchons.   Raymond Devos
Texte à méditer :   Le whisky ! Rien de plus rude à avaler. Dans les pays civilisés, on boit du vin.   Charlie Chaplin

Ces fruits exotiques... que l'on n'ose pas acheter !

LA CARAMBOLE

Son nom ne vous est peut être pas très familier, mais vous connaissez sûrement la carambole. Ce fruit jaune est très utilisé coupé en tranches en forme d'étoile pour décorer les plats. Son goût sucré et acidulé est plaisant, mais la présence d'une neurotoxine en fait un fruit à consommer avec modération !

Comment la choisir ?
Bien que présente toute l'année sur nos étals, les mois de novembre, décembre et janvier sont prioritaires dans l'achat. La carambole se choisit bien colorée, ferme, avec un parfum fruité, une peau bien lisse et sans meurtrissures. Si celle-ci a des reflets verts, c'est que le fruit n'est pas mûr.

Comment la conserver ?
Si lors de l'achat le fruit a un aspect vert, il est conseillé de le laisser à température ambiante. Lorsque le fruit a atteint sa maturité, il est recommandé de le stocker dans le réfrigérateur. La carambole peut alors tenir jusqu'à 2 semaines. Et les tranches de carambole se congèlent.

Comment la préparer ?
Sa préparation est simple et rapide. Lavez bien le fruit et puis coupez-le en tranches, ce n'est pas nécessaire de le peler. Son goût est légèrement acide ce qui lui donne ce côté rafraîchissant très apprécié.

Comment la consommer ?
Les tranches de caramboles peuvent décorer une boisson tel que soda et cocktail, un plat à la manière de rondelles de citron ou alors égayer une salade de fruits. La carambole garnit des tartes, se transforme en compote, en confiture, en gelée, en sorbet. La carambole se poêle aussi et s'accommode en chutney pour accompagner des viandes, des volailles ou des poissons.

  

LE FRUIT DE LA PASSION

Le fruit de la passion ou maracuja est une petite baie tropicale dont la chair parfumée contient de nombreuses petites graines noires. Le fruit est porté par la « grenadille », une plante grimpante de la famille des Passifloraceae. La passiflore est connue pour ses propriétés calmantes. Thés et tisanes à base de passiflora sont ainsi destinées aux personnes en mal de sommeil. Par contre le fruit ne procure pas le même effet... ne vous inquiétez pas.

Comment le choisir ?
Le fruit de la passion se déguste tout au long de l'hiver et au début du printemps, aux mois d'octobre, novembre, décembre, janvier, février, mars et avril. Il est important de bien choisir le fruit. Ainsi, un fruit à la peau brillante et lisse ne sera pas signe de maturité !!! Il faudra le préférer lourd, odorant, à la peau fripée, signes d'un maximum de sucré et de saveur. Selon la variété, le fruit sera pourpre ou jaune.

Comment le conserver ?
Si la peau du fruit n'e st pas très plissée, laissez-le mûrir à température ambiante, puis mettez-le au réfrigérateur où il se conservera 1 semaine. Quant à congeler le fruit, ou vous le congèlerez entier ou alors vous congèlerez la chair. Attention dans ce cas à bien séparer la coque de la chair.

Comment le préparer ?
La façon la plus simple de déguster le fruit de la passion est de le couper en deux et de le consommer nature, à la petite cuillère. Si vous ne voulez pas consommer les graines, passez simplement la chair dans un tamis.

Comment le consommer ?
Avec la pulpe du fruit dont vous en aurez extrait les graines, vous pouvez faire des confitures et des gelées, des granités et des sorbets ou encore des mousses. En été et lors des apéritifs, il saura parfaitement se marier avec d'autres fruits pour obtenir un panel de cocktails. Et le fruit de la passion que l'on pense généralement exclusif pour les mets sucrés, se retrouve également dans des compositions salées. Vous pourrez donc l'utiliser dans une marinade pour des viandes ou encore dans la confection de sauces d'accompagnement pour le poisson.

  

LA GRENADE

Le nom Grenade vient du latin « granatus » qui signifie « riche en grains ». C'est cette grande quantité de graines qui a contribué à faire de ce fruit un symbole de fertilité et de prospérité. Sous son enveloppe coriace se niche une multitude de petites graines charnues « les arilles » qui représentent l'unique partie comestible de ce gros fruit. Présente dans la cuisine du Moyen-Orient depuis toujours, la grenade est à la fois acide et sucrée. Elle s'installe maintenant avec bonheur dans la cuisine occidentale.

Comment la choisir ?
Choisissez la grenade prioritairement en novembre, décembre, janvier et février. Le fruit doit être ferme, dodu et rond. Le choisir lisse, brillante, sans coupure, avec une peau rouge virant au brun et surtout lourde, signe que le fruit est juteux. En tapotant la grenade, vous devez entendre comme un son métallique.

Comment la conserver ?
Le fruit entier peut être stocké pendant 3 semaines au réfrigérateur. Quant aux pépins de semences peuvent être congelés dans un sac hermétique pendant 1 an.

Comment la préparer ?
Pour retirer les graines d'une grenade, il faut d'abord décalotter le fruit avec un couteau puis le couper en quartiers que l'on plonge dans un bol d'eau. Grattez ensuite ceux-ci : les graines se libèrent et coulent au fond de l'eau. Les morceaux de membrane blanche, non comestible, flottent à la surface et s'éliminent ainsi facilement.

Comment la consommer ?
La grenade se consomme le plus facilement en jus. Mais ses arilles frais ou séchés s'ajoutent dans d'autres boissons comme les smoothies, dans des salades de fruits ou de légumes, dans du riz ou d'autres céréales. Vivement sautées à la poêle, les graines de grenade accompagnent fort bien une viande rôtie, une volaille, un poisson ou des crustacés et même des légumes. Son jus est aussi très apprécié, nature ou sous forme de sirop ; à l'origine, la grenade était d'ailleurs l'ingrédient de base de la… grenadine !

  

LE KAKI

Avec son allure de grosse tomate, le kaki fait de plus en plus souvent son apparition sur nos étals, sans qu'on sache forcément comment le consommer. Originaire de l'est de la Chine, le kaki est le fruit du plaqueminier. De la taille d'une tomate, sa peau est orange, sa chair a une saveur rappelant l'abricot, la poire et l'amande fraîche. Il existe deux variétés de kakis : l'une, non astringente, se déguste croquante ; l'autre, riche en tanin, se savoure quand sa chair est blette autrement dit extra-mûre.

Comment le choisir ?
Fruit d'hiver par excellence, le kaki se déguste aux mois d'octobre, novembre, décembre, janvier. Choisir le kaki en fonction de ses goûts. Les kakis « Persimon », « Sharon » et « Fuyu » s'achètent encore durs et se croquent comme une pomme. Les kakis à chair tannique « Hachiya » ou « Tomatero » se dégustent blets, c'est-à-dire extra mûrs. Veillez à ce que leur chair ne soit pas abîmée.

Comment le conserver ?
Les kakis à chair ferme se conservent 2 jours maximum dans le bac à légumes du réfrigérateur. Les kakis classiques peuvent être placés dans la corbeille à fruits où leur mûrissement se poursuivra. Une fois blets, ils se gardent 48 heures maximum au réfrigérateur et doivent être maniés avec précaution.

Comment le préparer ?
Les kakis « Persimon », « Sharon » et « Fuyu » n'ont pas besoin d'être pelés. La chair des kakis blets se prélève à la petite cuillère. Leur peau ne se mange pas.

Comment le consommer ?
Si l'on peut croquer dans le kaki à chair ferme, il est moins facile de savoir par quel bout prendre le kaki blet, qui se révèle extrêmement fragile. Pour éviter qu'il ne vous éclate entre les doigts, et que sa chair devenue presque liquide par endroit ne vous file entre les doigts, voici la meilleure façon de procéder : rincez-le sous l'eau, décalottez-le ou coupez-le en deux et allez-y à la petite cuillère.
Le kaki est délicieux nature mais rien ne vous empêche de le cuisiner. - Nature : Les kakis à chair ferme peuvent se croquer sans être pelés. Quant aux kakis blets, prélevez la chair à la petite cuillère. Leur peau ne se mange pas.
- En sucré : Coupés en fines lamelles, les kakis à chair ferme se dégustent en carpaccio sucré, accompagnés de glace à la vanille et coulis de fruits rouges. Ou alors cuit en tranches ou en compote seule ou avec d'autres fruits.
- En salé : Cru sur un plateau de fromages, cuit en compotée pour accompagner des plats de viande blanche ou de canard. Le kaki à chair ferme forme un savoureux mariage avec le saumon fumé.

  

LE MANGOUSTAN

Derrière sa coque épaisse et violacée, le mangoustan cache une chair fondante d'un goût subtil et d'une blancheur nacrée. Originaire d'Indonésie, le mangoustan, également appelé mangouste, est un fruit exotique très apprécié des gourmets. Aliment plaisir connu pour ses propriétés désaltérantes, c'est un allié pour votre bien-être.

Comment le choisir ?
Voilà un fruit disponible sur les étals tout au long de l'année. Le mangoustan possède une écorce verte, épaisse de plusieurs millimètres, liégeuse et lisse. Celle-ci vire au brun violacé lorsque le fruit arrive à maturité. Au moment de choisir un mangoustan, vérifiez que le fruit soit légèrement souple au toucher : trop dur, il n'est plus consommable.

Comment le conserver ?
Le mangoustan se maintient 2 à 3 semaines à température ambiante, et jusqu'à 7 semaines entre 4 et 8°C.

Comment le préparer ?
On peut manger le mangoustan mûr nature : couper la coque en deux en son milieu, ouvrir alors comme si vous ouvriez une boîte. Manger les quartiers blancs à la main ou à la cuillère.

Comment le consommer ?
Le mangoustan se consomme volontiers frais, nature ou en salade de fruits. En cuisine, il sera plus couramment utilisé en jus, mais vous pouvez l'inclure dans des sirops, des sorbets. Il peut être intégré dans des recettes de salades sucrées ou salées. Le mangoustan peut aussi être travaillé en confiture.

  

LA PAPAYE

Avec son physique de longue poire de 15 à 20 cm de long, la papaye est le fruit du papayer. Elle nous vient du sud du Mexique même si aujourd'hui, on la cultive dans la plupart des pays tropicaux. Sa pulpe est orange avec des teintes parfois jaunes. En coupant le fruit en deux, vous tomberez sur des pépins ronds et noirs. Bien qu'ils soient éliminés, sachez qu'ils sont comestibles même s'ils ont un goût quelque peu amer et épicé.

Comment la choisir ?
Bien que présente toute l'année sur nos étals, la commercialisation de la papaye est plus importante de novembre à mars. La peau de la papaye jaunit en mûrissant. Lorsque le tiers du fruit est jaune, cela signifie qu'il est mûr et prêt à être consommé. Une papaye verte mûrit sans problème à température ambiante en quelques jours.

Comment la conserver ?
Mûre, une papaye fraîche se conserve au réfrigérateur pendant 2 à 3 jours.

Comment la préparer ?
Lavez la papaye et coupez-la en deux dans sa longueur. Avec une cuillère à soupe, retirez les graines et la membrane collante qui les recouvre. Et mangez-la à la cuillère à même la peau. Ou alors, enlevez la peau avec un couteau ou un épluche-économe. Coupez la chair de la papaye en tranches ou en cubes.

Comment la consommer ?
La papaye fait merveille dans des salades de fruits. Elle peut se préparer en tarte, se transformer en glace ou en sorbet, s'intégrer dans des gâteaux. Elle rejoint volontiers des salades de légumes, de crevettes et de crabe. La papaye verte se cuisine comme une courge. Râpée et blanchie, elle s'accommode en salade ou en gratin ou se cuisiner en soupe.

  

LA PITAHAYA

Le pitahaya ou pitaya dit aussi « fruit du dragon », est le fruit d'un cactus. Sa chair est blanche avec de petits pépins noirs. En bouche, la texture est similaire au kiwi. Juteux et rafraîchissant, la saveur du pitahaya est très douce. Le croquant des pépins apportent une texture agréable sous la dent. L'essayer, c'est l'adopter.

Comment le choisir ?
La pitahaya s'apprécie toute l'année, apportant aux étals sa couleur éclatante. Il est important de bien choisir le fruit. Ainsi, un fruit à la peau brillante et lisse ne sera pas signe de maturité !!! Il faudra le préférer lourd, odorant, à la peau fripée, signes d'un maximum de sucré et de saveur. Selon la variété, le fruit sera pourpre ou jaune.

Comment le conserver ?
Dans le compartiment à fruits du réfrigérateur, la pitahaya se conserve de 3 jours à 1 semaine et dans le panier à fruits 3 jours maximum. Tout dépend, bien entendu, de son degré de maturité.

Comment le préparer ?
La pitahaya se déguste crue coupée en 2 : elle est très rafraîchissante et sa saveur est fine, douce et parfumée.

Comment le consommer ?
La pitahaya se consomme à la petite cuillère bien fraîche ; on peut y ajouter quelques gouttes de jus de citron pour en relever le goût. Le pitahaya se mélangera également agréablement à une salade de fruits. Vous pourrez également en faire des jus, des smoothies, des confitures.

  

LE RAMBOUTAN

Poilu il l'est ! C'est d'ailleurs grâce à ce trait qu'il se distingue aisément de son lisse cousin le litchi. Dans les champs, le ramboutan ne craint pas la concurrence de son compère car il s'épanouit en climat chaud et humide, là où le litchi ne montrera que des feuilles et pas le moindre fruit ! Par contre, sur les étals, le litchi ne lui laisse guère de place, et c'est fort dommage...

Comment le choisir ?
Choisissez le ramboutan bien mûr de septembre à décembre. Ce fruit est d'abord vert, puis il devient rouge, orange ou jaune quand il murit. Les épines molles similaires à des cheveux sont vertes quand le ramboutan est fraichement cueilli, mais le fruit reste bon à manger pendant quelques jours même quand ces excroissances noircissent.

Comment le conserver ?
Vous pouvez garder le ramboutan pendant 3 à 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur et emballé dans un sac en plastique pour garder son humidité.

Comment le préparer ?
Vous épluchez le ramboutan comme le litchi en utilisant simplement un couteau ou votre ongle pour faire sauter l'écorce. Les épines ne sont pas piquantes, on a juste la sensation de poils raides. A l'intérieur, vous découvrirez la chair vitreuse, blanche et juteuse. Son goût est très frais, aromatique et aigre-doux. La chair est légèrement plus ferme que celle du litchi.

Comment le consommer ?
Les ramboutans sont principalement consommés frais, tels quels. On le prépare en confitures et conserves, cependant la pulpe perd alors de sa saveur. Les fruits se cuisent également en compote.

  

LE TAMARILLO

Partez à la découverte de nouvelles saveurs avec le tamarillo. Ce fruit exotique se déguste de mille façons… pour tous les goûts ! Sa peau est lisse et satinée. Sa chair est sucrée et acidulée. Certains lui trouvent des affinités avec la mangue, la groseille à maquereau ou encore la tomate ou le melon.

Comment le choisir ?
Le tamarillo est présent sur les étals toute l'année. Préférer un tamarillo intact et ferme, à peau lisse, rouge vif, sans taches mais qui cèdent sous une légère pression des doigts. Un tamarillo non mûr sera amer.

Comment le conserver ?
Le tamarillo se conserve mûr pendant 1 jour ou 2 à température ambiante et environ 1 semaine au réfrigérateur.

Comment le préparer ?
En raison de sa saveur aigre-douce, le tamarillo, qui se consomme aussi bien cru que cuit, accepte les préparations sucrées et salées, d'où son vaste champ d'utilisation. Mais, dans tous les cas, il est nécessaire de le peler. Pour ce faire, le plus simple est de le pocher quelques instants dans l'eau bouillante puis d'en retirer la peau, comme pour une tomate.

Comment le consommer ?
Lorsqu'il est très mûr, le tamarillo se mange cru, souvent simplement coupé en deux, salé ou sucré, parfois arrosé de jus de citron vert. Il se cuisine comme la tomate, qu'il peut remplacer dans la plupart des recettes. Il accompagne très bien la viande, la volaille et le poisson. Il est délicieux dans les sauces. Il se prépare en confiture, en gelée ou en marinades. Il ajoute une note inhabituelle aux salades, lorsqu'il est mariné 1 heure ou 2 dans de la vinaigrette. Il aromatise aussi yaourts, crèmes glacées, sorbets et boissons.


Date de création : 15/03/2018 11:07
Catégorie : BigrementSavoir -
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Les coquillages les plus utilisés en cuisine

  

Il n'est pas toujours facile de savoir quels coquillages choisir quand il s'agit de les cuisiner. Alors un petit tour d'horizon s'impose.

  

Sorte de coquillages
Il existe des coquillages qui sont comestibles et qui peuvent être cuisinés, et d'autres qui ne le sont pas et qui peuvent même s'avérer toxiques. Il faut donc faire preuve de vigilance au moment de les ramasser en bord de mer pour les consommer.

Il existe 3 types de coquillages, en fonction du nombre de valves (parties) composant la coquille :
- Lorsque la coquille est en une seule partie, on parle de coquillages univalves. C'est le cas des bigorneaux, des bulots...
- Si la coquille est en 2 parties, ce sont des coquillages bivalves. Ce sont les coques, les coquilles Saint-Jacques, les couteaux, les huîtres, les moules…
- En plusieurs parties, on parle alors de coquillages multivalves. Ces coquilles sont assez rares.
Les coquillages comestibles appartiennent majoritairement au groupe des bivalves et en moindre quantité au groupe des univalves.


Connaître les coquillages qui se cuisinent
Les plus couramment utilisés sont :
- Les bigorneaux
- Les bulots
- Les coques
- Les coquilles Saint-Jacques
- Les couteaux
- Les huîtres
- Les moules
La liste ne s'arrête pas là, car on peut citer également :
- L'amande de mer
- Le clam
- L'ormeau
- La palourde
- La patelle
- Le pétoncle
- Le pouce-pied
- La praire
- La telline
- La vénus

  

Tout savoir sur les coquillages les plus couramment cuisinés
Les coquillages s'achètent vivants, gage de fraîcheur indispensable à leur consommation. De plus, ils doivent être consommés rapidement après l'achat.
Tous les coquillages bivalves doivent être dégorgés à l'eau salée si vous les ramassez sur la plage ou si vous les pêchez. Dans ce cas, plongez les coquillages dans de l'eau froide bien salée et remuez vivement afin que les coquillages s'entrechoquent légèrement : le sable accroché aux coquilles se détache alors plus facilement. Egouttez les coquillages à la main ou à l'aide d'une écumoire. Cependant, ne faites pas cette opération en versant les coquillages et leur eau dans une passoire, au risque de ne pas les débarrasser de tout le sable ! Recommencez l'opération jusqu'à ce que l'eau soit claire.
Si vous les achetez directement chez votre poissonnier, les coquillages sont généralement prêts à être consommés. Les nettoyer sous un jet d'eau claire est tout de même préférable.

  

Les bigorneaux

les bigorneaux

Les bigorneaux sont des gastéropodes marins à coquille univalve spiralée. Ils vivent à 0 à 60 m de profondeur. Ce sont des brouteurs qui se nourrissent de petites algues présentes sur les fonds rocheux. Cet « escargot de la mer » est l'un des coquillages emblématiques du traditionnel plateau de fruits de mer.

Saisonnalité :
Ils sont disponibles toute l'année, avec cependant une période optimale de septembre à février.

Comment les cuisiner ?
- Couvrir les bigorneaux à hauteur d'eau froide additionnée de 2 cuillères à soupe rases de sel de mer par litre et d'au moins une cuillère à café de poivre toujours par litre d'eau.
- Déposer sur le feu, porter à ébullition ; dès le premier bouillon, éteindre et laisser cuire 5 min tel quel. - Egoutter. Les bigorneaux se mangent chauds ou tièdes.

Comment les déguster ?
Pour le déguster, on détache le petit opercule brun et corné, puis on pique la chair avec une épingle pour le retirer le plus délicatement possible de sa coquille.

  

Les bulots

les bulots

Ce mollusque marin, qui se nomme aussi buccin, appartient à la famille des gastéropodes, terme qui signifie « ventre sur pied ». Un bulot mesure de 3 à 9 cm, mais les plus âgés peuvent atteindre 12 à 15 cm. Sa coquille univalve grandit en même temps que lui. Le bulot vit dans les fonds vaseux et sableux jusqu'à 200 m de profondeur. C'est un nécrophage qui se nourrit des cadavres frais de crabes, de vers et de coquillages qu'il détecte grâce à ses tentacules.

Saisonnalité :
Ils sont disponibles toute l'année, sauf au mois de janvier où la pêche est totalement interdite.

Comment les cuisiner ?
- Avant toute utilisation, les bulots doivent être mis à dégorger : déposer les bulots dans une casserole, les couvrir d'eau froide salée à raison de 2 cuillères à soupe rases de sel marin par litre d'eau et les laisser dégorger minimum 2 heures ; rincer soigneusement à l'eau froide jusqu'à ce que l'eau soit clair.
- Dans un grand faitout, déposer délicatement les bulots pour ne pas casser les coquilles ; couvrir d'eau froide salée et additionnée d'un trait de vinaigre.
- Porter à ébullition sur feu vif ; aux premiers bouillons, compter 10 à 12 minutes de temps de cuisson, selon la taille des bulots : attention une cuisson trop longue durcit la chair !
- Stopper la cuisson en les égouttant dans une passoire puis en les plongeant dans un bain d'eau froide.

  

Les coques

les coques

La coque est un mollusque bivalve, ce qui signifie que sa coquille est constituée de deux parties distinctes et attachées. Coquillages fouisseurs, les coques vivent enfoncées de quelques centimètres sous le sable dans les zones de balancement des marées des baies ou des estuaires. Grâce aux siphons formant deux petits trous à la surface, les coques se nourrissent en filtrant l'eau de mer. Bombée et ronde, la coque a une coquille solide et rayée qui renferme une petite noix blanche flanquée d'une minuscule crête orange appelée corail.

Saisonnalité :
La période de repos nécessaire à la coque pour se reproduire s'étend du mois d'avril au mois de septembre compris. En conséquence les meilleurs mois pour la consommer s'étalent du mois d'octobre au mois de mars.

Comment les cuisiner ?
Les coques peuvent se consommer crues juste avec un peu de jus de citron. La seule difficulté sera de les ouvrir.

Il est également possible de les cuire à l'eau ou au court-bouillon, au vin blanc ou à la poêle.
- A l'eau : placer les coques dans une casserole d'eau froide ou de court-bouillon froid et porter le tout à ébullition ; ensuite laisser cuire, à petits frémissements, pendant 5 minutes : arrêter la cuisson lorsque les coques sont ouvertes. Attention à ne pas prolonger le temps de cuisson au risque d'avoir une texture caoutchouteuse.
- Au vin blanc : faire revenir une échalote hachée dans un peu de beurre ; mouiller avec 1 verre de vin blanc sec, ajouter quelques branches de persil et poivrer, porter à ébullition ; y ajouter les coques et laisser cuire jusqu'à ce qu'elles s'ouvrent tout en les faisant sauter régulièrement.
- A la poêle : dans une grande sauteuse, faites fondre un noix généreuse beurre : quand il est bien chaud, ajouter les coques et faire cuire 4 minutes tout en les remuant : veiller à ce que toutes les coques soient ouvertes, éliminer celles qui sont restées fermées ; assaisonner avec du sel (peu), du poivre, de l'ail haché et du persil ciselé, faire sauter le tout 1 minute.

  

Les coquilles Saint-Jacques

les coquilles Saint-Jacques

La coquille Saint-Jacques est un mollusque bivalve, ce qui signifie que sa coquille est constituée de deux parties distinctes et attachées. À l'intérieur, on trouve son appareil digestif, le manteau et les branchies, une noix ronde et blanche, qui est son muscle, et le corail, masse orange et blanche en forme de croissant, qui est son appareil reproducteur. La Saint Jacques est hermaphrodite, la partie mâle du corail est blanchâtre quant à la partie femelle, elle est orangée.
Légèrement enfouie dans le sable, la coquille Saint-Jacques s'alimente du plancton et de matières organiques en suspension dans l'eau de mer, qu'elle filtre avec à ses branchies, en créant une circulation de l'eau de mer à l'intérieur de sa coquille.

Saisonnalité :
Sa saison s'étire de mi-octobre à mi-mai, sa période de pêche. En dehors de ces dates, elle est congelée.

Comment les cuisiner ?
Il vaut mieux l'acheter vivante donc dans sa coquille : fraîche elle est bien fermée, si d'aventure elle est entrouverte, elle doit se refermer au moindre contact.

La coquille Saint-Jacques peut se consommer crue, en carpaccio ou en tartare, marinée avec de l'huile d'olive ou du citron.
La cuisson doit être brève car elle durcit si elle est trop cuite. Le must, la saisir dans une poêle chaude, 1 à 2 minutes de chaque côté, afin qu'elle soit bien dorée en surface et encore moelleuse, voire crémeuse à l'intérieur.
Bon à savoir : Les noix de coquilles Saint-Jacques ne s'assaisonnent pas avant leur cuisson car le sel et les condiments accélèrent la perte d'eau et favorisent le dessèchement ainsi que l'apparition de points blancs à la surface.

  

Les couteaux

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Le couteau est un mollusque bivalve ce qui signifie que sa coquille est constituée de deux parties distinctes et attachées. Il vit sur les fonds marins sableux et peut s'enfouir verticalement jusqu'à 50 cm de profondeur. Ce mollusque filtreur se nourrit de phytoplancton et de matières organiques en suspension.

Pour le pêcheur occasionnel : Le couteau occupe l'estran, la zone de sable à gros grains comprise entre les marées les plus hautes et les plus basses. Il est aisé à le repérer à marée basse par la présence de petits trous en forme de huit. Comme le couteau s'enfonce à la verticale dans la vase à 30-50 cm de profondeur, il faut saupoudrer de sel les deux petits conduits d'aération qu'il forme dans le sable et rajouter un peu d'eau de mer afin que le sel pénètre bien dans le conduit. La concentration en sel devenant plus élevée, le couteau sort de son trou. On peut alors le saisir avant qu'il ne replonge dans le sable.
Bon à savoir : Il est essentiel de vérifier si la cueillette est autorisée dans la zone où vous vous trouvez. De nombreuses plages ont des restrictions pour protéger l'écosystème local et éviter la surpêche.

Saisonnalité :
Il n'existe actuellement aucune date de repos biologique concernant le couteau de mer. Il se pêche toute l'année.

Comment les cuisiner ?
Avant de les consommer, les couteaux doivent être soigneusement lavés, brossés et rincés. Il faut ensuite les faire dégorger. Pour cela, ils doivent tremper pendant au moins 2 heures dans de l'eau salée avec 2 cuillères à soupe rases de gros sel par litre d'eau ou alors de l'eau de mer. Brasser quelques fois les coquillages pendant qu'ils dégorgent, afin d'optimiser le nettoyage.

Il existe plusieurs manières, aussi simples les unes que les autres, de cuisiner ce coquillage à la vapeur, à poêle ou au four. Et pour les déguster sans dénaturer leur goût, après cuisson, on vient les accommoder d'une simple persillade, d'un beurre aux herbes/à l'ail ou encore d'un trait d'huile d'olive et de fleur de sel. Attention, les couteaux qui ne s'ouvrent pas lors de la cuisson ne doivent pas être élimés !
- A la vapeur : placer les couteaux dans un panier vapeur au-dessus d'une casserole d'eau bouillante pendant quelques minutes ou jusqu'à ce tous les coquillages s'ouvrent et que leur chair soit opaque.
- A la poêle : dans une grande sauteuse, chauffer un peu d'huile d'olive ou de beurre ; ajouter les couteaux de mer, ils devraient commencer à s'ouvrir presque immédiatement ; les cuire pendant 1 ou 2 minutes ou jusqu'à ce que leur chair soit ferme et opalescente : il est important de ne pas les surcuire, car la chair pourrait devenir caoutchouteuse ; pour finir, arrosez les couteaux avec un peu de jus de citron ou de vin blanc.
- Au four : graisser une plaque de cuisson avec un trait d'huile d'olive ou la chemiser d'une papier de cuisson, y déposer les couteaux ; enfourner sous le gril préalablement chauffé et laisser cuire pendant 3 ou 4 minutes ou jusqu'à ce que tous les coquillages soient ouverts.

  

Les huîtres

L'huître est un mollusque bivalve (2 coquilles reliées entre elles par un muscle), vivant dans un milieu naturel sur le littoral marin et dans les zones d'estuaires. L'huître se nourrit de plancton en filtrant l'eau de mer. A l'état sauvage, elle vit accrochée aux rochers.
Sur les marchés, on la trouve soit « plate » soit « creuse » avec des nuances de saveurs variées. Cependant l'anatomie d'une huître, qu'elle soit creuse ou plate, ne varie pas beaucoup. Les deux variétés ont les mêmes organes. Ce sont leur disposition qui diffère. L'huître plate est élevée en eaux profondes directement sur le sol tandis que l'huître creuse est élevée en cages sur des parcs à huîtres, en poches au gré des marées.
Alors que seule l'huître plate est originaire des côtes françaises, c'est l'huître creuse qui est aujourd'hui la plus produite dans le monde et la plus consommée.

Saisonnalité :
Vous avez sûrement entendu dire qu'il ne faut pas manger d'huîtres les mois sans « r » (mai, juin, juillet et août). En fait, elles ne sont pas immangeables, mais c'est la période où les huîtres se reproduisent, elles produisent donc de la laitance et sont ainsi « laiteuses ou grasses ».

Comment les cuisiner ?
Les huîtres sont plus traditionnellement consommées crues, sans aucun accompagnement. Il est cependant possible de manger les huîtres avec un filet de jus de citron ou un vinaigre aux échalotes. Rien de plus afin de ne pas dénaturer le goût.

Les huitres se consomment également cuites. Ici, il est judicieux de prendre les huîtres gros calibres, le mollusque se rétractant à la cuisson : - Ouvrir les huîtres soit dans une marmite couverte avec un centimètre d'eau ou bien dans un four chaud ; ranger les huîtres fermées côte à côte afin qu'elles cuisent dans leur propre eau : elles vont se pocher.
- Les huîtres ouvertes, retirer le mollusque et égoutter dans une passoire ; retirer le tendon ; garder les coquilles pour la présentation.
- Les huîtres sont alors prêtes à intégrer une recette ou à être congelées.

  

Les moules

les moules

La moule est un mollusque bivalve implanté sur pratiquement toutes les côtes rocheuses. Comme tous les bivalves, la moule commune est un organisme microphage qui se nourrit de particules extraites de l'eau par filtration.
Celles que nous consommons sont le plus souvent issues de l'élevage (conchyliculture). Les naissains recueillis sont surveillés jusqu'à la formation des petites moules qui sont déposées sur des supports appropriés :
- Pieux profondément enfoncés dans la mer, moules dites alors « de bouchot ».
- Cordes tendues en travers des courants des estuaires ou des abers, moules dites « de corde ».
Les supports sont naturellement disposés pour pouvoir être surveillés et pouvoir cueillir les moules au moment le plus favorable ou à leur stade de croissance maximale.

Saisonnalité :
L'arrivage de moules dépend de la période de reproduction de chaque espèce. En France, la moule de bouchot, élevée sur la côte Atlantique et la côte de la Manche, se retrouve généralement sur les étals des poissonniers entre juillet et janvier. La moule de corde est commercialisée entre mai et fin août.
Deux espèces sont principalement exploitées et consommées :
- La moule commune. Cette espèce est exclusivement présente dans les eaux tempérées à tempérées froides de l'Atlantique nord. Elle est ainsi présente sur la côte est d'Amérique du Nord, en Islande et le long des côtes européennes. Cette moule est la plus répandue et la plus consommée en Europe. Elle se déguste de mai à février.
- La moule méditerranéenne. Cette espèce est trouvée dans toute la zone méditerranéenne, avec également des populations sur le littoral de l'Afrique du Sud. Elle ne quitte quasiment pas les étals de l'année. On peut donc en manger en toute saison.

Comment les cuisiner ?
- A la vapeur : Cette méthode consiste à faire cuire les moules dans une grande casserole de 5 à 7 minutes, ou jusqu'à ce que les coquilles s'ouvrent.
Pour faire ouvrir les moules, il suffit de les plonger dans une petite quantité de liquide parfumé d'échalotes, d'ail ou de fines herbes : le liquide de cuisson peut être de l'eau, un court-bouillon, de la bière, du cidre ou du vin blanc. Le liquide peut également être de l'eau à laquelle est ajouté des ingrédients aromatiques: carottes, oignons, céleri, fines herbes et épices.
- Sous le gril : Cette méthode consiste à faire cuire les moules à la vapeur et à les garnir d'un condiment avant de les mettre au four.
Après les avoir cuites à la vapeur, retirer la coquille supérieure et détacher la chair de la coquille inférieure ; dans un plat allant au four, déposer les moules sur un lit de gros sel ; garnir ensuite chaque moule du condiment choisi (sauce à base du liquide de cuisson des moules, beurre à l'ail, pesto, fromage râpé…) et les passer 2 à 3 minutes sous le gril.