Mais d'où vient ce nom ? Ce nom familier est composé d'« amuser » et de « gueule », du latin « gula » soit « gosier, bouche ». Il est d'abord apparu sous la forme d'amuse-bouche à la fin du 14e siècle. À cette époque, il s'agissait des mets servis en début de repas.
Devenu « amuse-gueule », le terme indique désormais par extension tous les petits mets salés ou sucrés qui sont servis, chauds ou froids, avec l'apéritif ou pour un cocktail. Le mot a été officialisé par le Dictionnaire de l'Académie française en 1877. À l'époque, il a des synonymes qui ont depuis disparu dans le langage courant : « gueulardise » et « amusette de la bouche ». Rien ne vous empêche d'essayer avec vos invités. C'est peut-être l'occasion de relancer l'usage...
Un autre mot s'impose désormais dans les restaurants où on vous offrira souvent quelques « mises en bouche ». C'est joliment dit !

Ingrédients (pour 20 beignets) :
- 25 g de beurre
- 1 blanc de poireau
- 1 c. à s. de thym frais
- 350 g de pommes de terre
- 1 oeuf
- 20 g de farine
- 75 g de saumon fumé
- Sel - Poivre
- Huile pour friture en suffisance

Technique :
1. Laver et émincer finement le blanc de poireau ; faire fondre le beurre, ajouter le poireau émincé, le thym et laisser cuire à feu doux 15 minutes jusqu'à ce que l'émincé soit tendre et légèrement caramélisé ; laisser refroidir.
2. Peler, laver et râper les pommes ; les mélanger aux oeufs et à la farine ; saler et poivrer ; verser le mélange dans une passoire et presser afin d'ôter l'excédent de liquide.
3. Dans une poêle verser l'huile pour friture jusqu'à recouvrir le fond de 5 mm ; faire chauffer et verser de grosses cuillères du mélange de pommes de terre ; aplatir chaque cuillère et laisser frire 4 à 5 minutes de chaque côté ; égoutter sur du papier absorbant ; cuire de la même façon toute la préparation à base de pommes de terre.
4. Découper le saumon en lanières de 5 cm sur 0,5 cm ; garnir chaque beignet de poireau caramélisé et de saumon.