Sardines au pumpernickel

Mais d'où vient ce nom ? Ce nom familier est composé d'« amuser » et de « gueule », du latin « gula » soit « gosier, bouche ». Il est d'abord apparu sous la forme d'amuse-bouche à la fin du 14e siècle. À cette époque, il s'agissait des mets servis en début de repas.
Devenu « amuse-gueule », le terme indique désormais par extension tous les petits mets salés ou sucrés qui sont servis, chauds ou froids, avec l'apéritif ou pour un cocktail. Le mot a été officialisé par le Dictionnaire de l'Académie française en 1877. À l'époque, il a des synonymes qui ont depuis disparu dans le langage courant : « gueulardise » et « amusette de la bouche ». Rien ne vous empêche d'essayer avec vos invités. C'est peut-être l'occasion de relancer l'usage...
Un autre mot s'impose désormais dans les restaurants où on vous offrira souvent quelques « mises en bouche ». C'est joliment dit !

  

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 4 filets de sardine à l'huile
- 1 c. à c. de câpres
- 1 c. à s. de jus de citron
- 1 c. à c. de poivre vert
- 1 c. à c. d'échalote hachée
- 1 tranche de pain pumpernickel

Technique :
Hacher finement les filets de sardines ; mélanger aux câpres, au jus de citron, au poivre vert et à l'échalote ; dresser sur des petits morceaux de pain bis.


Date de création : 23/06/2015 14:15
Catégorie : - Amuse-gueule
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